Test des sacoches de bikepacking Topeak
Que faire si l’on a encore des jours de congé à prendre et que l’on aime faire des randonnées à vélo ? Vous connaissez déjà la réponse. C’est aussi ce que je compte faire quand il s’avère que septembre aura encore deux belles journées en perspective. Il se trouve que sur mon bureau, il y a un jeu de sacoches de bikepacking Topeak depuis quelque temps. Il est donc grand temps de les tester aussi. Je prévois un voyage de trois jours vers et à travers l’Eifel depuis Nimègue.
Je veux être sûr de ne pas emporter trop peu de choses avec moi. Du coup, je monte une sacoche Topeak de chaque type sur mon vélo, pour que j’aie certainement assez d’espace.
Il vaut mieux avoir sur soi un imperméable que l’on n’utilise pas plutôt qu’être déjà trempé après seulement quelques kilomètres à cause d’une averse inattendue.
La méga sacoche de selle : Topeak BackLoader
Le Topeak BackLoader est la sacoche de bikepacking la plus remarquable de l’ensemble. En fait, c’est juste une sacoche de selle, mais une sacoche qui est de très grande taille.
Cette sacoche est disponible en trois tailles différentes. La version la plus petite a un volume de 6 litres, la version moyenne de 10 litres et la version la plus grande dispose même d’un volume de 15 litres. À titre de comparaison : la plupart des sacoches de selle ordinaires ont une capacité d’environ 0,5 litre... Comme je n’ai qu’un court trajet en tête, j’opte pour la version 10 litres.
Le montage du Topeak BackLoader est très simple. Il fonctionne exactement de la même manière que le montage d’une sacoche de selle normale. Il suffit de placer un morceau de velcro autour du tube de selle et de tirer deux boucles à travers les rails de selle. D’ailleurs, ce qui est très pratique ici, c’est le filet en haut. Celui-ci est idéal pour fixer certaines affaires. Dans mon cas, c’est une bouteille d’eau supplémentaire.
Topeak MidLoader pour le tube supérieur
Le Topeak MidLoader est disponible en version 3 litres ou 4,5 litres. La hauteur est la même, mais la version plus grande est plus longue de 9 centimètres. Cela dépend de votre cadre de vélo quelle version convient le mieux. La version la plus petite mesure 37,5 centimètres de long, la version la plus grande 46 centimètres.
J’avais choisi la version 3 litres pour mon Giant Defy. Rétrospectivement, la version 4,5 litres aurait pu être mieux adaptée en termes d’apparence et d’ajustement. En tout cas, j’avais encore assez d’espace pour la version plus grande. Heureusement, je n’avais pas besoin de ce litre et demi de plus pendant mon voyage.
Le MidLoader est également rapide à monter. Une fois fixé, il est très solide.
Tout à portée de main avec le Topeak TopLoader
Le Topeak TopLoader me semble être une sacoche pratique dans laquelle je pourrais mettre mon portefeuille, ma banque de puissance et quelques barres énergétiques. Il n’est disponible qu’en une seule taille.
Le montage est facile, mais j’avais un peu de mal à trouver la bonne position des boucles du Topeak MidLoader. Mais heureusement, le TopLoader a plusieurs sangles élastiques pour que l’on puisse toujours le fixer avec deux boucles.
Topeak FrontLoader
J’ai aussi ramené le Topeak FrontLoader chez moi. Par contre, en me préparant pour mon départ, je me dis que je n’en aurai pas besoin. Il me semble un peu exagéré d’emporter avec moi une sacoche de bikepacking vide. Le FrontLoader est de toute façon un peu plus approprié pour un VTT avec un guidon droit.
Pourtant, lorsque j’installe la sacoche chez moi, il s’avère que le FrontLoader s’adapte également bien sur mon guidon de vélo de route, exactement entre les poignées. Les entretoises fournies assurent que les câbles ne se coincent pas. Et si les 8 litres de la sacoche imperméable ne vous suffisent pas, vous pouvez accrocher encore plus sur le FrontLoader grâce aux sangles supplémentaires. Il y a assez d’espace pour un sac de couchage ou des vêtements supplémentaires.
Tout comme le BackLoader, le FrontLoader est équipé d’un sac imperméable pratique que vous pouvez accrocher dans le Loader. Mettez vos affaires dedans et compressez le tout avec la valve ouverte. De cette façon, tout l’air est expulsé. C’est idéal si, comme moi, vous aimez entasser vos affaires efficacement.
Remplir mes sacoches !
Après avoir monté les sacoches, je décide d’abord de voir si tout ce que je voulais mettre dans le TopLoader rentre dedans. Une grande banque de puissance - qui permet à mon Garmin de tenir pendant quatre jours, avec le GPS allumé - se trouve au fond.
Là-dessus, je mets des barres énergétiques, mon portefeuille, un multi-outil et deux chambres à air. Et dans un petit trou, il reste encore un peu de place pour une petite bouteille de protection solaire. Cela a beau être la fin de l’été, ma peau néerlandaise ne supporte pas une journée entière au soleil...
La housse de pluie séparée ne me paraît pas pratique. À la place, je préférerais une version étanche. Par contre, le TopLoader est bien étanche aux projections d’eau, donc une petite averse ne lui poserait pas de problème.
Entasser mes affaires dans le BackLoader
Il est très sympa de ranger des affaires dans le BackLoader. Comme la poche intérieure imperméable est dotée du même système de valve que le FrontLoader, j’ai l’impression de pouvoir entasser mes affaires à l’infini. Des vêtements dedans, les serrer ensemble, ouvrir, mettre encore plus de vêtements dedans, et ainsi de suite. Comme mon voyage est assez court, cela ne demande qu’un petit effort de mettre un ensemble de vêtements réguliers et deux ensembles de vêtements de cyclisme dans la sacoche.
L’enroulement et l’évacuation de l’air se font très rapidement. Même une paire de chaussures ordinaires - que j’ai failli oublier - rentre dedans sans problème. Après avoir enroulé la poche intérieure, il s’avère qu’il me reste même de la place dans le BackLoader. Et je n’ai même pas emporté la plus grande version du BackLoader avec moi.
Tout d’abord, je mets la poche étanche à l’air et à l’eau dans le BackLoader. Ensuite, une veste de pluie/vent se glisse facilement dans la sacoche. Comme cela, je pourrais vite saisir la veste de pluie en pédalant sans avoir à ouvrir la poche intérieure. Cela me semble d’autant plus pratique.
Puis, il me reste encore le filet en haut. J’y accroche une grande bouteille d’eau d’un litre et demi. Je m’attendais à ce que cela soit un peu instable, mais comme on peut serrer le BackLoader très fortement, il prête à peine.
Le MidLoader en tant que boîte à outils
J’ai déjà réussi à mettre tous les vêtements et des affaires importantes telles que des médicaments, des câbles USB et des chargeurs dans le BackLoader. Puis, il me reste le MidLoader. Cette sacoche offre encore un peu d’espace pour ranger quelques chambres à air et d’autres petits outils. Il me reste même de la place et je décide de transférer les chambres à air et le multi-outil du TopLoader au MidLoader.
Dans le TopLoader, il y a maintenant assez de place pour mon téléphone et quelques barres supplémentaires. Comme je commence mes sorties dans le froid du matin, il me faut aussi de l’espace pour ranger mes manchettes et mes jambières. Je laisse donc de la place dans le MidLoader pour mettre rapidement des affaires en cours de route.
Ce qui me dérange un petit peu quand même, c’est l’espace sous le MidLoader. Bien que j’aie de petits bidons, ils ne rentrent sous le MidLoader qu’en insistant. C’est quelque chose qu’il faut prendre en compte avec un cadre incliné ou d’endurance, comme mon Giant Defy. Si la taille de votre vélo est plus petite que celle du mien (M / 54 cm), vos bidons ne rentreront probablement plus en dessous.
Dans la pratique
Préparer efficacement vos sacoches de bikepacking est une chose, faire du vélo avec elles en est une autre. Je suis particulièrement curieux de voir si l’ensemble est un peu stable durant la conduite. À sept heures et demie du matin, je quitte la porte pour la première étape ; 196 kilomètres de chez moi à Bad Münstereifel.
Et pour être honnête, je remarque à peine que je roule avec autant de bagages. Je ne sens même pas du tout le MidLoader et le TopLoader. Quant au BackLoader, je le sens vaciller un peu tout au plus lorsque je dois traverser à basse vitesse un petit marché allemand bondé.
Toute la journée, j’ai un vent de face très fort. Par contre, celui-ci n’a pas d’effet notable sur les sacoches. Je ne me sens pas très lourd ou anti-aérodynamique. Mes barres énergétiques, mon portefeuille et mon téléphone sont à portée de main dans le TopLoader. Alors, je n’ai pas besoin de tâtonner dans les poches arrière d’un maillot de cyclisme bourré en faisant du vélo.
Ma veste de pluie s’avère utile pendant la première petite pause. Ce n’était pas à cause de la pluie, heureusement, mais pour me garder suffisamment au chaud dans le vent. J’ai emporté assez de barres énergétiques pour ne pas avoir à aller au supermarché le premier jour. En outre, pendant ma sortie, je ne dois m’arrêter que deux fois à une station-service pour faire le plein d’eau. Idéal !
Des vêtements froissés et des schnitzels
Une fois arrivé à l’hôtel, je vide mes sacoches aussi vite que je les ai remplies. En un rien de temps, je m’assieds frais comme un gardon à une terrasse autour d’une Weizenbier et d’un gros schnitzel allemand.
Le seul inconvénient auquel je peux penser est que mon maillot et mon cuissard se sont froissés lorsque je les ai entassés dans le BackLoader. Ce n’est peut-être pas très élégant en terrasse, mais personnellement, je ne suis pas du genre à m’en soucier. Après le repas, je retourne à l’hôtel pour m’endormir d’un coup.
A 5h00 je me réveille déjà et j’ai tout de suite envie de refaire mes sacoches pour le deuxième jour. Le temps de vérifier la météo... Et il s’avère que le 3ème jour prévu, il fera beaucoup moins beau. En conclusion, je vais rentrer chez moi en une journée - en passant par l’Eifel.
Après un petit déjeuner rapide - dans une salle pleine de souvenirs, de disques d’or et de récompenses du chanteur populaire Heino (vraiment) - je peux refaire mes sacoches pour le retour.
Le seul bémol
Une fois de plus, je ne mets pas beaucoup de temps à ranger mes affaires. En dix minutes, tout est remis en place. Même les savons d’hôtel et d’autres goodies comme le chocolat rentrent facilement dans les sacoches. Après avoir serré les sangles, je peux y aller. Et puis ça tourne un peu mal.
Dans mon enthousiasme, en effet, je déchire une partie du plastique du clip de verrouillage avec lequel le BackLoader est suspendu sous la selle. Heureusement, il y a aussi un clip supplémentaire qui permet de bien fixer la sangle. Alors, j’arrive à la fixer fermement pour le retour sans trop d’effort. Il est donc tout à fait possible de serres les sangles fortement, mais n’en faites pas trop.
Au lieu d’un voyage de trois jours, je devrai maintenant tout faire en deux jours. Du coup, au lieu d’une journée tranquille dans l’Eifel, j’ai encore une longue journée devant moi. Un peu d’eau supplémentaire à l’arrière du BackLoader et je peux repartir.
Gravier limbourgeois
Pour tester encore davantage les sacoches, j’ai prévu un itinéraire à travers le sud du Limbourg avec un certain nombre de routes en gravier et d’autres chemins non revêtus. Cela commence par la montée en gravier reliant l’Allemagne au Drielandenpunt (tripoint) à Vaals.
Les autres routes en gravier prévues sont toutes pleines de trous et de bosses. Heureusement, toutes les sacoches restent à nouveau parfaitement en place. Les sangles ne cèdent pas un pouce. En plus, le BackLoader, qui est quand même lourdement chargé avec une bouteille d’eau remplie d’un litre et demi en dessus, reste également très stable.
Avant que je ne m’en rende compte, j’arrive à Venlo. Après une journée entière sur des terrains vallonnés, je me trouve suffisamment fatigué pour faire la dernière partie jusqu’à Nimègue en train. Franchement, cela fait du bien de s’enfoncer confortablement dans un siège de train après 375 kilomètres de pédalage en deux jours.
À la prochaine aventure de bikepacking !
Et les sacoches ? Je ne vais plus m’en passer pour de futurs voyages à vélo. Je vais seulement remplacer le petit MidLoader par le grand. Pas tant pour l’espace supplémentaire, mais parce que l’espace sera alors utilisé de manière optimale. De plus, le tout aura l’air plus élégant.
Les fermetures à glissière de toutes les sacoches se sont avérées très solides, tout comme leur matériau. Même une petite averse le dernier jour n’a pas endommagé les sacoches.
Le TopLoader est de petite taille et adapté aux choses que l’on utilise beaucoup pendant la sortie. Le MidLoader est idéal pour le rangement des pièces de rechange et de quelques barres énergétiques supplémentaires. Pour ce qui est du BackLoader, c’est ma sacoche préférée. J’ai l’impression de pouvoir le remplir à l’infini. En plus, le filet sur le dessus est pratique pour une bouteille d’eau supplémentaire voire un sac de couchage si vous allez camper.
J’ai laissé le FrontLoader à la maison pour ce voyage, mais il avait également l’air solide et pratique quand je l’ai monté pour le tester. Grâce aux possibilités d’extension à l’avant, vous pouvez également y installer un sac de couchage ou une tente légère. Bref, il y a assez de possibilités pour sortir chargé de bagages avec votre vélo de route ou VTT.
Olle Vastbinder
Vous me trouverez presque tous les jours en train de faire du vélo quelque part. Je fais l'aller-retour entre mon domicile et mon lieu de travail tous les jours ouvrables, par tous les temps. Souvent sur un vélo de route, mais aussi en hiver sur un vieux vélo de cyclocross. Le week-end, je ne peux pas non plus me passer de mon vélo. Je prends le vélo de route pour une longue promenade. Ou mon VTT pour faire les kilomètres nécessaires, de préférence avec ma chienne Runa. D'ailleurs, vous ne me trouvez pas dehors ? Il y a de fortes chances que je sois à l'intérieur en train de faire du Zwift.
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